Французские писатели

Биография Маргерит Дюрас

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Маргерит Дюрас

Marguerite Duras

Marguerite Duras, pseudonyme de l’écrivain et dramaturge française, née Marguerite, Germaine, Marie, Donnadieu, le 4 avril 1914 à Gia Dinh, près de Saigon en Indochine. Décédée le 3 mars 1996 à Paris, son œuvre se distingue par la diversité de ses activités.

Elle renouvela le genre romanesque et bouscula les conventions théâtrales et cinématographiques comme dialoguiste, scénariste et réalisatrice.

Marguerite Duras, pseudonyme de l'écrivain et dramaturge française, née Marguerite, Germaine, Marie, Donnadieu, née le 4 avril 1914 à Gia Dinh, près de Saigon en Indochine.

Décédée le 3 mars 1996 à Paris, son œuvre se distingue par la diversité de ses activités. Elle renouvela le genre romanesque et bouscula les conventions théâtrales et cinématographiques comme dialoguiste, scénariste et réalisatrice.

Ses parents se sont portés volontaires pour travailler dans les colonies de Cochinchine. Son père, Henri Donnadieu, est directeur de l’école de Gia Dinh, près de Saïgon. Sa mère, Marie, y est institutrice.

Ils ont trois enfants : Pierre, Paul et Marguerite. Gravement malade, son père part se faire hospitaliser en métropole. Il meurt en 1918.

Bénéficiant d’un congé administratif, la veuve Donnadieu retourne en France avec ses trois enfants. Ils habitent pendant deux ans dans la maison familiale du Platier, dans la commune de Pardaillan, près de Duras, dans le Lot-et-Garonne.

En juin 1924, Marie Donnadieu repart avec ses enfants pour rejoindre sa nouvelle affectation à Phnom-Penh, au Cambodge.

Elle ne veut pas y rester et est envoyée à Vinh Long puis à Sadec et à Saïgon. En 1928, elle rompt avec cette vie de nomade en achetant une des terres que l’administration coloniale incite à posséder.

Trompée dans son acquisition, elle en sort ruinée et reprend l’enseignement. Cette expérience marquera profondément Marguerite et va lui inspirer nombre d'images fortes de son œuvre (Un barrage contre le Pacifique, L'Amant, L'amant de la Chine du Nord, L'Eden cinéma).

En 1930, Marie Donnadieu trouve une pension et un lycée à Saïgon, pour que sa fille suive des études secondaires au lycée Chasseloup Laubat de Saigon, avant Norodom Sihanouk en 1940.

Son baccalauréat de philosophie acquis, Marguerite quitte l’Indochine en 1934, et poursuit ses études en France.

L'écriture À Paris, elle s’inscrit à la faculté où elle rencontre Robert Antelme. Après avoir obtenu son diplôme de sciences politiques elle trouve un emploi de secrétaire au ministère des Colonies début juin 1938.

Antelme est mobilisé dans l’armée à la fin de l’été. Marguerite et Robert se marient le 23 septembre 1939.

Au printemps 1940 son emploi lui donne l’occasion de co-signer un livre avec Philippe Roque : L’Empire français, une commande de propagande du ministre Georges Mandel dans lequel elle écrit : On ne peut pas mêler cette race jaune à notre race blanche et affirme qu'il est du devoir des races supérieures de civiliser les races inférieures.

Elle démissionne du ministère en novembre 1940. Dans la capitale occupée, Robert est engagé à la préfecture de police de Paris.

Le couple s'installe rue Saint-Benoît, dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés. Marguerite est enceinte.

Elle accouche d'un garçon mort-né dont elle ne saura jamais faire son deuil. En 1942, elle trouve un emploi au Comité d’organisation du livre où elle fait la connaissance de Dionys Mascolo, qui devient son amant.

Au mois de décembre, elle apprend la mort de son frère Paul, en Indochine.

En 1943, l’appartement du couple devient vite un lieu de rencontres d’intellectuels où l’on discute littérature et politique. Marguerite se met à écrire et publie son premier roman Les Impudents.

Elle le signe sous le nom de Duras, le village où se trouve la maison paternelle. Elle rejoint la résistance avec Robert et Dionys, dans le réseau dirigé par François Mitterrand (alias Morland).

Le 1er juin 1944, leur groupe tombe dans un guet-apens. Robert est arrêté par la Gestapo. Secourue par Mitterrand, Marguerite Duras réussit à s'échapper. Au lendemain du débarquement des alliés, elle apprend que son mari a été emmené à Compiègne d’où partent les trains pour les camps de concentration.

Il faut signaler qu'à cette époque, l'attitude de Marguerite Duras vis à vis de la Collaboration est pour le moins ambigüe. Elle fréquente l'écrivain pro-hitlérien Ramon Fernandez (dont la femme Betty sera un personnage de son livre "Les Amants"), le Sonderführer Gerhard Heller, membre de la Gestapo et elle est la maîtresse de Charles Delval, un agent de la Gestapo qui a fait arrêter son mari.

À la Libération, alors qu'elle a rejoint les rangs de la Résistance, elle le fera torturer. Duras raconte tout cela dans son livre, La Douleur. En août, Paris se libère. C'est à cette époque que sont écrits Les Cahiers de la Guerre qui serviront de contenu au livre La Douleur, publié en 1985. À l’automne elle s’inscrit au Parti communiste français.

Son nouveau roman, La Vie tranquille, est publié en décembre. Marguerite attend le retour de son époux. À la Libération, en 1945, aidé par Mitterrand, Dionys vient le chercher au camp de Dachau.

Antelme est moribond. Avec le secours d'un médecin, Marguerite Duras le soigne. Le couple divorce le 24 avril 1947. Marguerite vit avec Dionys.

Un fils leur naît, nommé Jean, le 30 juin de la même année. En 1950, le début de la guerre d'Indochine contraint sa mère à revenir en France. En mai, Marguerite Duras est exclue du PCF.

C’est alors qu’elle est révélée par un roman d'inspiration autobiographique, Un barrage contre le Pacifique, qui paraît en juin. Sélectionnée pour le Prix Goncourt, elle le manque de peu. Nourries de son enfance, ses œuvres ultérieures ne cesseront de donner forme à son univers asiatique, où des personnages se débattront pour échapper à leur solitude.

Elle paraîtra ainsi réécrire sans cesse les mêmes histoires où plusieurs figures obsédantes vont se rencontrer (Anne-Marie Stretter, le vice-consul, la mendiante, l’amant chinois…). Le cinéma et le théâtre Elle se sépare de Dionys Mascolo en 1956.

Elle rencontre Gérard Jarlot, journaliste à France-Dimanche, en 1957, année où meurt sa mère. Jarlot travaille avec elle pour diverses adaptations cinématographiques et théâtrales. Pour la première fois un de ses romans est adapté au cinéma.

Il s’agit de Barrage contre le Pacifique que réalise René Clément. En 1958, elle travaille pour des cinéastes en écrivant le scénario de Hiroshima mon amour avec Alain Resnais puis celui d'Une aussi longue absence pour Henri Colpi.

En automne 1960, elle milite activement contre la guerre d'Algérie. En 1961, sa relation avec Gérard Jarlot prend fin. En 1963, elle achète un appartement dans l’ancien hôtel « les Roches noires » à Trouville.

Premier succès au théâtre avec Des journées entières dans les arbres, joué par Madeleine Renaud en 1965.

La multiplication de ses talents la fait maintenant reconnaître dans trois domaines : littéraire, cinématographique et théâtral. Elle met en scène des personnages puisés dans la lecture des faits divers.

Elle innove sur le déplacement des acteurs, sur la musicalité des mots et des silences. Fatiguée par l’alcool, elle fait une cure et s’arrête de boire. Pendant « les évènements » de mai 1968, elle se trouve en première ligne au côté des étudiants contestataires, proteste contre les injustices, profère des phrases définitives sur le prolétariat. Marguerite Duras touche alors au cinéma parce qu’elle est insatisfaite des adaptations que l’on fait de ses romans.

Son premier film, Détruire, dit-elle est tourné en 1969. Ce titre évocateur définit son cinéma : celui du jeu des images, des voix et de la musique. « Ce n'est pas la peine d'aller à Calcutta, à Melbourne ou à Vancouver, tout est dans les Yvelines, à Neauphle. Tout est partout.

Tout est à Trouville. […] Dans Paris aussi j'ai envie de tourner, […] L'Asie à s'y méprendre, je sais où elle est à Paris… » (Les yeux verts).

Le 5 avril 1971, elle signe le Manifeste – avec, entre autres, Simone de Beauvoir et Jeanne Moreau – réclamant l’abolition de la loi contre l'avortement.

Elle tourne ensuite Nathalie Granger, dans sa maison de Neauphle-le-Château, India Song, dans le Palais Rothschild à Boulogne sur la musique de Carlos d’Alessio.

Comme dans son travail pour le théâtre, elle réalise des œuvres expérimentales. Par le décalage entre l’image et le texte écrit, elle veut montrer que le cinéma n’est pas forcément narratif : La Femme du Gange est composé de plans fixes, Son nom de Venise dans Calcutta désert est filmé dans les ruines désertes du palais Rotschild en reprenant sa bande son d'India Song, Les Mains négatives, où elle lit son texte sur des vues de Paris désert la nuit.

La limite extrême est atteinte dans L'Homme atlantique, avec sa voix sur une image complètement noire pendant trente minutes sur quarante.

Après un voyage en Israël, en 1978, elle réalise Césarée, où elle évoque la ville antique sur des images du jardin des Tuileries.

Les cris et le silence L'Amant devient un projet de film du producteur Claude Berri. À la demande de ce dernier, elle s’attelle à l'écriture du scénario, bientôt interrompu par une nouvelle hospitalisation.

Elle reste six mois dans le coma. Pendant ce temps, le réalisateur Jean-Jacques Annaud est contacté. Il accepte de réaliser le film et se met à en faire l’adaptation.

Marguerite Duras sort de l’hôpital en automne 1989 et reprend le projet en cours en rencontrant le cinéaste.

La collaboration tourne court et le film se fait sans elle. Se sentant dépossédée de son histoire, elle s'empresse de la réécrire : L'Amant de la Chine du Nord est publié en 1992, juste avant la sortie du film. Duras a désormais des difficultés physiques pour écrire.

Cependant, d’autres livres paraissent ; ils sont dictés ou retranscrits. Yann recueille ses mots pour un ultime livre qui paraît en 1995 sous le titre : C’est tout. Le dimanche 3 mars 1996, à huit heures, Marguerite meurt au 3e étage du numéro 5 de la rue Saint-Benoît.

Elle allait avoir 82 ans. Les obsèques ont lieu le 7 mars, à l’église de Saint-Germain-des-Prés. Elle est enterrée au cimetière du Montparnasse. Sur sa tombe, son nom de plume, deux dates et ses initiales : M D.

L’écriture À Paris, elle s’inscrit à la faculté où elle rencontre Robert Antelme. Après avoir obtenu son diplôme de sciences politiques elle trouve un emploi de secrétaire au ministère des Colonies début juin 1938.

Antelme est mobilisé dans l’armée à la fin de l’été. Marguerite et Robert se marient le 23 septembre 1939. Au printemps 1940 son emploi lui donne l’occasion de co signer un livre avec Philippe Roque : L’Empire français, une commande de propagande du ministre Georges Mandel dans lequel elle écrit :

On ne peut pas mêler cette race jaune à notre race blanche et affirme qu’il est du devoir des races supérieures de civiliser les races inférieures. Elle démissionne du ministère en novembre 1940. Dans la capitale occupée, Robert est engagé à la préfecture de police de Paris.

Le couple s’installe rue Saint Benoît, dans le quartier de Saint Germain des Prés. Marguerite est enceinte.

Elle accouche d’un garçon mort né dont elle ne saura jamais faire son deuil. En 1942, elle trouve un emploi au Comité d’organisation du livre où elle fait la connaissance de Dionys Mascolo, qui devient son amant. Au mois de décembre, elle apprend la mort de son frère Paul, en Indochine.

En 1943, l’appartement du couple devient vite un lieu de rencontres d’intellectuels où l’on discute littérature et politique. Marguerite se met à écrire et publie son premier roman Les Impudents. Elle le signe sous le nom de Duras, le village où se trouve la maison paternelle. Elle rejoint la résistance avec Robert et Dionys, dans le réseau dirigé par François Mitterrand (alias Morland). Le 1er juin 1944, leur groupe tombe dans un guet apens. Robert est arrêté par la Gestapo.

Secourue par Mitterrand, Marguerite Duras réussit à s’échapper. Au lendemain du débarquement des alliés, elle apprend que son mari a été emmené à Compiègne d’où partent les trains pour les camps de concentration. Il faut signaler qu’à cette époque, l’attitude de Marguerite Duras vis à vis de la Collaboration est pour le moins ambigüe.

Elle fréquente l’écrivain pro hitlérien Ramon Fernandez (dont la femme Betty sera un personnage de son livre "Les Amants"), le Sonderführer Gerhard Heller, membre de la Gestapo et elle est la maîtresse de Charles Delval, un agent de la Gestapo qui a fait arrêter son mari. À la Libération, alors qu’elle a rejoint les rangs de la Résistance, elle le fera torturer.

Duras raconte tout cela dans son livre, La Douleur. En août, Paris se libère. C’est à cette époque que sont écrits Les Cahiers de Guerre qui serviront de contenu au livre La Douleur, publié en 1985.

À l’automne elle s’inscrit au Parti communiste français. Son nouveau roman, La Vie tranquille, est publié en décembre. Marguerite attend le retour de son époux. À la Libération, en 1945, aidé par Mitterrand, Dionys vient le chercher au camp de Dachau.

Antelme est moribond. Avec le secours d’un médecin, Marguerite Duras le soigne. Le couple divorce le 24 avril 1947.

Marguerite vit avec Dionys. Un fils leur naît, nommé Jean, le 30 juin de la même année. En 1950, la perte du Vietnam comme colonie française contraint sa mère à revenir en France.

En mai, Marguerite Duras est exclue du PCF. C’est alors qu’elle est révélée par un roman d’inspiration autobiographique, Un barrage contre le Pacifique, qui paraît en juin.

Sélectionné pour le Prix Goncourt, il le manque de peu. Nourries de son enfance, ses œuvres ultérieures ne cesseront de donner forme à son univers asiatique, où des personnages se débattront pour échapper à leur solitude.

Le cinéma et le théâtre Elle se sépare de Dionys Mascolo en 1956. Elle rencontre Gérard Jarlot, journaliste à France Dimanche, en 1957, année où meurt sa mère. Jarlot travaille avec elle pour diverses adaptations cinématographiques et théâtrales. Pour la première fois un de ses romans est adapté au cinéma.

Il s’agit de Barrage contre le Pacifique que réalise René Clément. En 1958, elle travaille pour des cinéastes en écrivant le scénario de Hiroshima mon amour avec Alain Resnais puis celui d’Une aussi longue absence pour Henri Colpi. En automne 1960, elle milite activement contre la guerre d’Algérie. En 1961, sa relation avec Gérard Jarlot prend fin. En 1963, elle achète un appartement dans l’ancien hôtel « les Roches noires » à Trouville.

Premier succès au théâtre avec Des journées entières dans les arbres, joué par Madeleine Renaud en 1965. La multiplication de ses talents la fait maintenant reconnaître dans trois domaines : littéraire, cinématographique et théâtral.

Elle met en scène des personnages puisés dans la lecture des faits divers. Elle innove sur le déplacement des acteurs, sur la musicalité des mots et des silences. Fatiguée par l’alcool, elle fait une cure et s’arrête de boire.

Pendant « les événements » de mai 1968, elle se trouve en première ligne au côté des étudiants contestataires, proteste contre les injustices, profère des phrases définitives sur le prolétariat.

Marguerite Duras touche alors au cinéma parce qu’elle est insatisfaite des adaptations que l’on fait de ses romans.

Son premier film, Détruire, dit elle est tourné en 1969. Ce titre évocateur définit son cinéma : celui du jeu des images, des voix et de la musique. Comme dans son travail pour le théâtre, elle réalise des œuvres expérimentales.

Par le décalage entre l’image et le texte écrit, elle veut montrer que le cinéma n’est pas forcément narratif : La Femme du Gange est composé de plans fixes, Son nom de Venise dans Calcutta désert est filmé dans les ruines désertes du palais Rotschild.

La limite extrême est atteinte dans L’Homme atlantique, avec sa voix sur une image complètement noire pendant trente minutes sur quarante.

Après un voyage en Israël, en 1978, elle réalise Césarée, où elle évoque la ville antique sur des images du jardin des Tuileries.

Le dimanche 3 mars 1996, à huit heures, Marguerite meurt au 3e étage du numéro 5 de la rue Saint Benoît. Elle allait avoir 82 ans.

Les obsèques ont lieu le 7 mars, à l’église de Saint Germain des Prés.

Elle est enterrée au cimetière du Montparnasse.

Sur sa tombe, son nom de plume, deux dates et ses initiales.

L'œuvre littéraire

Произведения

Год

1 Les Parleuses, Marguerite Duras et Xavière Gauthier les Éditions de Minuit, 1974
2 Les Lieux de Marguerite Duras, Marguerite Duras et Michelle Porte les Éditions de Minuit, 1977
3 "La Couleur des mots", Marguerite Duras et Dominique Noguez éditions Benoît Jacob, 2001
4 Le Bureau de poste de la rue Dupin, Marguerite Duras et François Mitterrand éd. Gallimard, 2006

Scénarios et dialogues de films

Произведения

Год

1 Hiroshima mon amour Gallimard, 1960
2 Une aussi longue absence, en collaboration avec Gérard Jarlot Gallimard, 1961
3 La Musica Gallimard, 1965
4 Nathalie Granger, suivi de La Femme du Gange Gallimard, 1973
5 India Song Gallimard, 1973
6 Le Camion, suivi d’entretiens avec Michelle Porte Les Éditions de Minuit. 1977
7 Le Navire Night, suivi de Césarée, Les Mains négatives, Aurélia Steiner. Mercure de France 1979
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